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  • daphnepicq

L’urgence de prendre son temps.

J’aimerais aborder la question du temps sous deux angles distincts : le temps pour ménager son corps et le temps pour l’écouter.


Premièrement, il est urgent de ralentir notre rythme. Le mode de vie actuel, dans les pays développés, met notre corps sous tension de manière intense et parfois excessive, pendant un temps souvent trop long. Ceci suractive nos glandes surrénales et tout notre système endocrinien. Cela impacte ainsi tous les autres systèmes du corps. Afin de faire une pause, et de manière inconsciente, nous créons nos maladies. C’est-à-dire qu’en fonction du stress, de nos dispositions ou prédispositions et des émotions bloquées, le corps envoie un message signifiant qu’il compense de moins en moins bien. Tant que ce signal n’est pas entendu ou compris, il se renforce jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être ignoré. Cela va du rhume aux maladies auto-immunes, en passant par les problèmes de sommeil ou les maladies de peau. Dans le cas de la dépression, le corps se met en mode « basse consommation » le temps de recharger les batteries. L’état dépressif, doit être temporaire, même s’il est parfois difficile de le quitter tant l’écart avec la vie active est grand. Nous pouvons être découragé face à l’effort que cela demande.


Quand une maladie, physique ou psychologique, est déclarée, un traitement médical est souvent nécessaire pour éliminer les symptômes. Il est souhaitable que le processus de guérison soit soutenu par un suivi psychologique et énergétique.


Une fois la crise passée, il est intéressant de se poser la question : « pourquoi cette maladie ? » et « pourquoi maintenant ? ». Là encore, plusieurs techniques, notamment énergétiques, comme la kinésiologie, peuvent être un soutien et vous apporter des réponses, vous aider à vous débarrasser d’habitudes toxiques.

Nous sommes responsables des moyens que nous mettons en œuvre pour sortir de la maladie. Et s’il est important et fréquent de s’interroger après la crise, il est extrêmement intéressant de le faire avant. Il n’est jamais trop tard et jamais trop tôt non plus.


J’en arrive à mon deuxième point : il est urgent de prendre du temps pour écouter ce que notre corps nous dit, avant, pendant, après la maladie.

Notre corps nous envoie, toujours, des signaux, des messages qu’il faut choisir d’écouter et de décrypter. Et pour cela, nous avons besoin de prendre du temps, car s’interroger sur soi et ses douleurs demande patience et calme. Cette pandémie est une épreuve qui nous offre aussi quelques cadeaux. Elle nous a confronté à nous-mêmes, de façon parfois brutale. Nous avons dû faire face à des situations difficiles, douloureuses, des parts de nous que nous aurions préféré continuer d’ignorer. Et c’est aussi une chance de revoir nos priorités et de prendre conscience de notre vie, de ce qui est important et de ce que nous tolérons. La covid est toujours là, mais le temps de pause qu’elle nous a offert prend fin ou a déjà pris fin. Il va nous falloir maintenant choisir d’être attentif à notre corps, de prendre du temps pour s’interroger en conscience, sans culpabilité, en fonction de nos possibilités et de nos moyens : un petit peu chaque jour, un week-end, le temps des vacances, d’un break professionnel, d’un verre entre amis ou d’un run…


C’est finalement joyeux de prendre notre temps pour ménager et écouter notre corps parce que nous n’en avons qu’un et qu’il est notre meilleur allié.



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